SYMBOLISME DES OISEAUX
Olivier MESSIAN disait que les OISEAUX étaient ses « grands maitres ».
Pour l’anecdote, son épouse Yvonne LORIOD écrivit qu’elle faisait injure aux OISEAUX car la dernière lettre de son nom est un D et non un T comme celui de l’OISEAU !
Les symboles, généralités
Définition des symboles du dictionnaire ROBERT : Être, objet ou fait perceptible, identifiable, qui, par sa forme ou sa nature, évoque spontanément (dans un groupe social donné) quelque chose d’abstrait ou d’absent. Les symboles donnent la possibilité d’associations mentales diverses.
Exemple : la colombe est le symbole de la paix
Un symbole peut être un objet, une image, une forme reconnaissable éventuellement associée à un champ chromatique, un mot, un son, toute une marque qui représente quelque chose d’autre par association, ressemblance ou convention.(Wikipédia)
Des symboles identiques peuvent évoquer des significations différentes selon les cultures, les traditions, les croyances et les représentations collectives et individuelles.
L’exploration des symboles, leur compréhension, leur interprétation font apparaitre une immense complexité source de confusion et d’incompréhension. Les croyances, les cultures, les connaissances les expériences de vie servent de guide ou de repères mais bien souvent leurs limites et leur profondeur de champs peuvent tromper et égarer leur étude.
Il convient donc d’être très prudent lorsqu’il s’agit de définir un symbole afin d’éviter des conclusions erronées !!!
L’approche des symboles nécessite un esprit d’explorateur ainsi que des compétences cognitives assorties d’une culture très étendue, voire universelle.
Des capacités d’abstraction sont utiles.
Nul être humain n’est en mesure d’appréhender avec certitude tous les symboles du monde !
D’ailleurs, ils n’ont jamais pu faire l’objet d’un recensement exhaustif tellement ils sont nombreux !
De nombreux chercheurs et scientifiques consacrent leurs études et leur vie à déchiffrer des symboles (archéologie, ethnologie, sociologie des civilisations, sociologie de l’art etc.)
Générateurs de sens, les symboles sont un moteur pour entreprendre un travail sur soi.
Ils procèdent d’une démarche de développement personnel, parfois d’une démarche psychologique, psychiatrique ou psychanalytique voire mystique (voir FREUD et YUNG)
Les limites de la symbologie
Dans le domaine des sciences dures ou sciences dites exactes, les symboles possèdent une codification précise. Ils ne peuvent être modifiés car ils correspondent à une démarche scientifique rigoureuse.
Par exemple : en physique, chimie, les mathématiques, l’informatique etc.
Quant aux sciences humaines, elles sont dites sciences molles car par définition subjectives. Elles sont fluctuantes ou imprécises selon l’appréciation d’une société, d’un groupe de personnes ou d’individus.
Le conscient et l’inconscient influencent la psyché de chacun/e.
La manifestation des émotions est importante.
De tous les temps, l’homme s’est servi des symboles pour exprimer sa pensée ou ses sentiments.
Les symboles sont un langage. Il peut être hermétique lorsqu’il est réservé à des initiés.
Le langage symbolique imprègne toutes les civilisations de tous les temps. Il est plurivoque.
Sa compréhension exige de recourir à disciplines et des connaissances très variées, voire paradoxales.
Dans les religions, les symboles ont une importance particulière. Ils peuvent représenter des divinités, des concepts des rituels ou des valeurs spirituelles.
Les mythes, les légendes, les contes parfois fantastiques imprègnent la réalité. Dans les fabliaux (Esope, La Fontaine) les animaux sont le reflet de la gent humaine. Leurs actes ont une valeur morale plus ou moins vertueuse. Ils sont un outil de réflexion, une pédagogie.
Les créatures extraordinaires jouent souvent un rôle initiateur dans les croyances. Elles possèdent un pouvoir suprême sur les êtres humains.
Irréelles, elles exercent une fascination servant de guide à la conscience en subjuguant l’inconscient. Elles alimentent les beaux rêves comme les cauchemars.
Pour être compris, de nombreux symboles relèvent d’une initiation (Franc maçonnerie, confréries, croyances, arts divinatoires, sectes mystiques etc.) Généralement après un apprentissage, l’initié doit prouver qu’il possède le langage qui lui permettra d’être admis dans la communauté.
Les symboles évoluent avec les sociétés
Les symboles évoluent avec les sociétés, certains apparaissent sous une forme figurative
(par exemple le langage universel des émojis et d’internet) et d’autres disparaissent (les rites anciens, l’histoire des religions, la disparition de civilisations et de peuplades dites primitives )
Les risques d’une interprétation erronée sont nombreux.
Chaque personne possède des filtres appelés biais cognitifs. Les biais cognitifs sont des aspects du mécanisme de la pensée, qui provoquent une déviation de la perception et du jugement souvent inconsciente.
Ce qui est vrai pour une personne peut être perçu comme étant faux par une autre.
Le champ lexical d’une personne renseigne sur ses schémas de pensées, ses connaissances et de l’étendue de sa culture.
L ‘UNESCO élargit la définition internationale de la culture comme étant « l’ensemble des traits distinctifs spirituels, matériels, intellectuels et affectifs qui caractérisent une société ou un groupe
Tous les pays possèdent un symbole officiel représentatif : un drapeau ou des armoiries.
Au-delà de la dimension esthétique, que sait-on de leur symbolisme ? Comment et par qui a t il a été transmis ?
Exemple, La France et la Russie possèdent les mêmes couleurs dans leur drapeau. Les significations sont différentes
Pour la France :
Le blanc représentait la monarchie, tandis que le bleu et le rouge reprenaient les couleurs de la ville de Paris,
Le bleu est plus généralement attaché à la France, en étant la couleur des armées de Clovis, son premier roi
Pour la Russie
Le drapeau de la Russie reprend les couleurs panslaves : le rouge signifierait la souveraineté, la puissance, le bleu, la couleur de la Vierge Mère, protégeant la Russie, le blanc, la couleur de la liberté et de l’indépendance.
En conclusion, l’environnement d’une personne est composé de nombreux symboles auxquels elle ne prête pas facilement attention.
Ces symboles influencent le conscient et l’inconscient.
L’ouverture d’esprit, la curiosité, la persévérance, les facultés cognitives sont d’importants leviers pour entrer dans l’univers passionnant des symboles, développer sa culture générale, et s’épanouir.
La symbolique des oiseaux
Apparus bien avant l’homme, les oiseaux ont toujours fasciné les hommes et les civilisations.
De tous les temps, l’oiseau est l‘animal qui a inspiré le plus l’être humain.
Il est représenté dans la grotte de Lascaux, témoignage de l’intérêt qui lui est porté dès la préhistoire.
Les oiseaux ont un rôle majeur dans toutes les légendes, les mythologies et les religions.
Ils sont présents dans toutes les civilisations du monde.
Symbole universel du lien entre le ciel la terre, et l’homme, l’oiseau incarne l’âme, les divinités ailées.
Il possède un caractère divin et magique. Il fait l’objet de cultes, de rituels sacrés, de croyances, de superstition et aussi de sorcellerie…
« La langue des oiseaux » ou le langage caché, est utilisée par les alchimistes depuis toujours pour transmettre la philosophie du grand œuvre et ses secrets de fabrication.
Les plus anciens documents dont nous disposons aujourd’hui théorisant la langue des oiseaux sont signés Grasset d’Orcet et Fulcanelli
Outre leur dimension ésotérique et hermétique, les oiseaux incarnent une dimension céleste.
Ils sont ainsi des liens entre le ciel et la terre, porteurs de messages divins.
Leur capacité à s’élever dans le ciel et à traverser l’air a toujours fasciné l’être humain.
Ils incarnent la liberté en raison de leur capacité à voler au-dessus des contraintes terrestres et à découvrir de nouveaux horizons à travers les cultures et les époques.
Leurs migrations demeurent toujours un mystère.
Leur beauté, la variété de leurs couleurs, leurs chants mélodieux sont souvent admirés pour leur grâce et leur élégance. On leur attribue beaucoup de valeurs esthétiques.
Ils sont des sources d’inspiration illimitée dans la création artistique.
L’oiseau est présent dans toutes les disciplines artistiques : musique, chant, danse, littérature et poésie, contes et légendes, théâtre, cinéma, peinture, sculpture, céramique, mode, haute couture etc.
L’oiseau est source de création, porteur de parole divine dans de nombreuses civilisations, philosophies, religions, mythologies, contes initiatiques.
Dans le monde contemporain, l’Oiseau occupe largement une place dans le domaine de la communication institutionnelle et industrielle. Il est présent dans les logos d’entreprises et de nombreuses publicités.
De nos jours, il est aussi une sentinelle majeure dans le secteur de l’environnement vert.
Il est un indicateur de la biodiversité et de son équilibre.
L’originalité de l’oiseau est d’échapper à la pesanteur animale. Il se meut parfaitement dans les airs en toute liberté au gré des courants aériens et de l’immensité.
Les 10.000 espèces existantes sont une symphonie de couleurs, de chants, de beauté. Hélas, les activités humaines et notamment la déforestation menacent sérieusement son existence. Les scientifiques ont déjà donné l’alerte depuis de nombreuses années. Cependant, la destruction des écosystèmes s’accélère de plus belle !!! Un quart des espèces vivantes sont menacées d’extinction à 2050 si des mesures de protection ne sont pas adoptées d’urgence !
Que serait notre monde sans oiseaux, sans animaux et sans végétaux ?
Dans toutes les traditions, l’oiseau est présent avec des significations qui varient selon les continents, les époques et les croyances culturelles.
L’oiseau joue un rôle important dans les mythes fondateurs ( Icare, le folklore, les contes et légendes et autres récits fantastiques – voir les oiseaux mythiques : phénix, dont le Héru était l’ancêtre, l’Anzu chez les sumériens, les sirènes, mi oiseau, mi femme, le Rokh, vautour géant, la colombe qui incarne l’Esprit Saint dans l’Eglise Chrétienne etc. D’autres sources sont nombreuses comme le Quetzalcóatl chez les mayas, autres divinités volantes chez le Aztèques, le Garuda dans la mythologie hindoue, etc.
La liste est infinie.
Les principaux oiseaux mythiques
L’étude des civilisations, des récits, font apparaitre l’importance de l’imaginaire et des pouvoirs attribués aux oiseaux selon les lieux et les époques.
LE PHENIX
Apparu dans l’Egypte ancienne, le phénix est un oiseau légendaire qui renait de ses cendres. Il perpétue les cycles de naissance, de mort et de renaissance. « Il renait de ses cendres ».
Un mythe égyptien
Le mythe du phénix vient du bénou, l’oiseau associé au culte égyptien du Soleil dans la ville d’Héliopolis. À partir du Nouvel Empire (de 1590 à 1095 avant notre ère), le bénou est représenté comme un héron gris cendré avec une double aigrette sur la tête. Il est l’âme de Rê, dieu du soleil à son zénith, qu’il accompagne dans la barque solaire. Dans le même temps, il est associé à Atoum, dieu du soleil couchant, et à Osiris, dieu mort et ressuscité. L’oiseau sacré devient un symbole des cycles journaliers et annuels du Soleil, auquel se rattache le pouvoir du pharaon. On trouve sa représentation sur de nombreux édifices funéraires.
À l’époque de l’Empire romain, il symbolise le pouvoir et l’empereur, tout comme l’aigle, omniprésent.
De l’empereur Trajan à Constantin Ier et ses fils, on trouve des phénix sur les pièces de monnaie, la tête auréolée d’une couronne solaire. Les auteurs latins (Ovide, Martial…) l’associent au bûcher et le font renaître de ses cendres. Parallèlement, pour la religion chrétienne, en construction au Ier siècle, le phénix qui meurt et renaît devient la preuve de la résurrection des corps et le symbole du Christ.
Le Moyen Âge chrétien impose la vision définitive du phénix comme symbole de résurrection et d’immortalité. L’oiseau est alors représenté dans de nombreux édifices religieux, ainsi que dans les bestiaires médiévaux, comme celui d’Aberdeen datant du XIIe siècle. Il intègre également les blasons de plusieurs maisons européennes. Aujourd’hui, son nom symbolise toujours la longévité.
Il représente l’espoir de l’immortalité. Pour les chrétiens, il est clair que l’âme et le corps revivent.
PANTHEON EGYPTIEN
De nombreux oiseaux incarnent des divinités égyptiennes. Parmi les principaux :
ISIS – Déesse de la maternité, de la protection et de la magie. Représentée par un pélican
RE – Dieu du soleil, représenté par un aigle
HORUS – C’est un dieu cosmique dont les yeux sont le soleil et la lune. Il est le protecteur du tout-puissant pouvoir royal. Il est partout présent en Égypte antique et « l’Œil d’Horus » – le Oudjat – arraché et déchiré par Seth, puis patiemment recomposé et guéri par Thôt, dieu de la sagesse, a été et demeure encore un très puissant symbole (et une amulette) de guérison, de protection, d’harmonie
THOT – Dieu de la sagesse, de l’écriture, de la parole et des mathématiques représentée sous les traits d’un ibis
NOUT – Déesse représentée par un vautour, protectrice de la Haute Egypte. Symbolise la maternité, la protection et la royauté. L La coiffe de Toutankhamon est ornée d’une tête de cobra et de vautour.
NEKHBET – Déesse protectrice de la Haute Egypte représentée par l’oie
MAAT – Déesse de l’ordre, de la justice et de la vérité
LE QUETZACOALT www.sexadodeaves.com
L’incarnation principale de Quetzalcóatl était celle du serpent à plumes – un serpent à sonnettes recouvert de magnifiques plumes vertes de quetzal. Sous sa forme humaine, il portait un masque à bec d’oiseau avec des lèvres soufflant le vent, ou bien sa tête était un crâne, l’os de la renaissance.
Quetzalcoatl était l’un des dieux aztèques les plus importants. Il était le dieu de la vie, de la lumière, de la civilisation, de la fertilité et du vent.
La représentation maya du dieu mi- oiseau, mi- serpent. À travers les cultures mésoaméricaines, différentes représentations de ce dieu ont été vénérées, mais Quetzalcóatl est la plus connue. C’est le dieu de la connaissance et du vent pour les Mayas, associé à la planète Vénus et à l’aube.
L’oiseau dénommé quetzacoalt vit toujours dans les forêts d’Amérique du Sud. Il possède un magnifique plumage vert brillant.
ANZU http://www.sexadodeaves.com
L’Anzû est originaire de la culture sumérienne, l’une des premières et des plus mystérieuses civilisations découvertes. On en sait peu sur les Sumériens, mais leurs avancées définissent la culture moderne dans presque le monde entier. Ils ont inventé l’écriture phonologique, la roue, les navires, les chariots, la métallurgie, entre autres.
Cette grande influence culturelle a laissé des traces dans les cultures qui l’ont suivi. L’un d’entre eux est l’existence du Griffon, un animal volant mi- lion, mi- aigle. L’ancêtre du griffon est l’Anzû, avec le corps d’un aigle et la tête d’un lion. Cet oiseau est si puissant qu’il vole le pouvoir créateur des dieux et s’enfuit dans le monde des mortels.
GAROUDA
Garuda, dans la mythologie hindoue et bouddhiste, est une créature légendaire en forme d’oiseaux qui occupe une place importante dans des contextes religieux et culturels.
En tant que divinité et symbole proéminents, Garuda incarne une représentation multiforme qui s’étend à divers aspects de la foi et de la croyance.
Dans l’hindouisme, Garuda est considérée comme le roi des oiseaux et est associée à Lord Vishnu, l’une des principales divinités du panthéon hindou. Garuda est souvent représentée comme un oiseau géant en forme d’aigle avec un visage humain. Son image est caractérisée par une apparence rayonnante, un bec tranchant et une magnifique envergure.
Le rôle principal de Garuda est celui d’un gardien et serviteur dévoué de Vishnu. En tant que tel, il est un symbole de protection divine, de rapidité et de loyauté inébranlable.
Alors que Garuda est surtout associé à l’hindouisme, son influence s’étend au-delà de cette religion. Dans le bouddhisme, Garuda est souvent représenté comme un ennemi de Nagas (êtres de type serpent) et un symbole de protection contre les morsures de serpent et de protecteur contre les forces du mal.
L’image de Garuda a une signification culturelle dans divers pays asiatiques, notamment Indonésie, Thaïlande, et Cambodge. Dans Indonésie, Le Garuda est l’emblème national, symbolisant l’identité et les aspirations du pays. L’emblème royal thaïlandais présente en bonne place un Garuda, représentant le rôle protecteur de la monarchie dans la société thaïlandaise.
Au-delà de ses associations religieuses, le symbolisme de Garuda s’étend à des contextes culturels et nationaux plus larges, ce qui fait de lui une figure durable et vénérée dans l’imagination collective de nombreuses sociétés asiatiques.
SIRENES
Les sirènes grecques ne sont pas des créatures marines à queue de poisson. Elles sont mi- oiseau, mi- femme et vivent près de la mer à la recherche de marins avec leurs chants. Les marins dérivent alors vers des rochers jusqu’à leur mort. L’une des représentations les plus célèbres des sirènes se trouve dans l’Odyssée d’Homère.
ROKH
Est un oiseau mythologique père, représenté comme un vautour géant capable de chasser un éléphant. En raison de la proximité que les perses ont eue avec les grecs , il fait aussi partie de la mythologie grecque
COLOMBE
Le Saint Esprit a la forme d’une colombe resplendissante. Elle est la représentation partielle du Dieu Judéo Chrétien sur terre. Cet oiseau est un symbole important de l’Eglise Chrétienne. Il lui est attribué des pouvoirs mystiques.
Dans la légende de l’Arche de Noé, la colombe a découvert la terre en rapportant un rameau d’olivier dans son bec.
QUELQUES AUTRES OISEAUX SYMBOLIQUES
Il est quasiment impossible de recenser intégralement les symboles de tous les oiseaux.
De nombreux ouvrages ont fait l’objet de publications sous différents aspects (spirituels, religieux, ésotériques, populaires etc.)
Une dizaine d’oiseaux seront cités ci – dessous :
AIGLE
L’aigle est le symbole de nombreux organismes et nations, notamment l’aigle à 2 têtes.
Il représente les idées de beauté, de force, de pouvoir et de prestige. L’aigle a été choisi par Napoléon comme emblème du nouveau régime.
Il incarne la puissance et la gloire
Certains disent que c’est l’œil de Dieu car rien ne lui échappe . Il voit le moindre petit détail. Même s’il peut être silencieux, il possède la connaissance. Il est vénéré par les chamanes et les indiens.
L’empire romain l’a adopté. Napoléon en fit un emblème. L’aigle pygargue a tète blanche est l’emblème des Etats Unis. Il représente de nombreuses nations. Parfois il possède deux têtes.
Les plumes de l’aigle sont utilisées pour des pratiques mystiques , magiques et religieuses.
Elles appellent le grand esprit.
Les indiens tout comme les chamanes, l’utilisent pour les cérémonies de guérison .
Les plumes de l’Aigle ont le pouvoir de disperser les énergies néfastes et attirer l’énergie bénéfique dans le corps de la personne qui reçoit le soin.
Elles ornent les coiffes de nombreuses peuplades.
L’aigle représente la sagesse, l’autorité, le pouvoir et la communication.
ALOUETTE
L’alouette est aussi un symbole de jeunesse, de joie et d’allégresse.
CHOUETTE
Depuis l’antiquité, la chouette est un symbole de sagesse. En effet, sa capacité à voir dans les ténèbres en fait un oiseau perspicace. Pour certains, la chouette est plutôt un symbole de tromperie. Puisqu’elle profite de la nuit pour chasser ceux qui ne peuvent pas la voir. La mort est aussi intimement liée à cet oiseau. La chouette vole et vit la nuit, en voir une pendant la journée devient alors un mauvais présage. Certains disent même que son cri, qui rappelle une plainte d’agonie, annonce le décès d’un proche.
Beaucoup donnent aussi à la chouette une connotation démoniaque, car elle vit la nuit.
Les plumes de la chouette sont utilisées par les personnes qui pratiquent l’ésotérisme. Dans les temps anciens elles étaient tout comme celles du hibou associées aux sorcières.
La Chouette symbolise aussi la sagesse et elle est liée à la Déesse Athéna.
Les plumes de la Chouette symbolisent l’intuition. La capacité de voir dans l’obscurité. Donc lié au monde invisible.
COLOMBE
Ce blanc, signe de pureté, devient le principal signe distinctif de la colombe. Dès l’Antiquité, elle représente un symbole d’espoir : dans la mythologie grecque, la colombe est par exemple associée à Aphrodite, la déesse de l’amour. Cette symbolique prend de l’importance avec l’essor du christianisme.
Objet de culte dans la tradition grecque. Posée sur la tête d’une déesse, elle indique une parenté divine. La Colombe est l’oiseau de Vénus, ses plumes apportent l’inspiration.
Oiseau réputé pour sa douceur et sa bienveillance. Oiseau prophétique, il participait aux oracles
Elle joue aussi un rôle éminent dans d’autres traditions : elle incarne l’esprit sain descendu sur terre
Symbolise la paix de l’amour romantique
Dans le récit du déluge, elle rapporte un rameau d’olivier, signe du retrait des eaux signe de paix de calme et de bonne entente
CYGNE
Le cygne, oiseau préféré de Vénus, déesse de l’Amour, est le plus noble.
Les plumes du Cygne symbolisent la grâce, la bonté, la beauté, l’amour, la pureté, l’union du mariage dans de nombreuses cultures.
Les indiens utilisent Les plumes du Cygne pour les cérémonies d’union et les rituels de fertilité et sont principalement utilisées par les femmes chamanes ou femmes médecines.
Les plumes du Cygne servent à purifier et nettoyer une personne en attirant de nouvelles énergies, notamment les plumes blanches. Et les plumes noires servent à se débarrasser des énergies non désirées.
Les plumes du Cygne symbolisent aussi l’intuition et la grâce.
Le Cygne étant un oiseau aquatique, il est aussi lié aux émotions, à la lune et à la spiritualité.
GRUE
La grue a une image positive dans beaucoup de cultures, excepté en Inde où elle représente la trahison. En Chine, par exemple elle incarne l’immortalité, en Allemagne elle est l’emblème du messager de dieu et en Grèce, la grue représente la pureté.
Au pays du Soleil Levant, la grue japonaise symbolise la paix, la chance et la longévité. De même, on associe cet animal sacré à la fidélité et à la sagesse. Ainsi, de nombreuses croyances et superstitions émanent de cet oiseau de bonheur appelé Tsuru.
On dit qu’une grue peut vivre 1000 ans ou encore qu’un couple de grues présage un mariage heureux. On raconte aussi qu’il faut plier 1000 grues de papier pour voir ses vœux s’exaucer. Enfin, le retour de cet oiseau migrateur représente l’âme des ancêtres.
Dans la Chine antique, la danse des grues évoquait le pouvoir de voler et donc d’atteindre les îles des Immortels. Symbole de longévité et d’immortalité, cet oiseau était représenté sur des objets funéraires: il accompagnait l’âme du défunt dans son nouveau voyage. Son plumage blanc incarnait la pureté et sa tête rouge évoquait la force vitale, la concentration du yang, cette force cosmologique, indissociable du yin et du tao, qui se manifeste surtout par le mouvement.
HUPPE
Dans la tradition arabe, la Huppe est de bon augure, elle est un oiseau magique, un talisman qui protège du mauvais œil. Dans le Coran, il est dit qu’elle a était la messagère du roi Salomon auprès de la Reine de Saba, ce dont elle a été remerciée en recevant la couronne qu’elle porte sur la tête.
Dans le célèbre CANTIQUE DES OISEAUX du poète mystique persan ATTAR, la huppe est le guide de tous les oiseaux partis à la recherche d’un roi.
Elle est le symbole de l’acuité intellectuelle, qui, non seulement découvre les trésors cachés, mais préserve des embuches.
HIRONDELLE
L’hirondelle présage d’heureux augures en plus d’être un oiseau porte-bonheur dans le monde entier.
IBIS
Pour les Égyptiens, il était le symbole du savoir et de la religion ainsi que l’un des douze animaux sacrés associé aux douze heures du jour et de la nuit.
L’ibis symbolise l’équilibre, l’adaptabilité, la pureté, le mystère et l’unité . L’esprit de ces oiseaux est animé par la volonté de survivre dans les circonstances les plus extrêmes
Incarnation de Thot, dieu de l’écriture, des mathématiques et de la parole, protecteur des scribes, l’ibis sacré était vénéré chez les Égyptiens et quiconque tuait cet oiseau encourait la peine de mort
Dans la société égyptienne antique, l’Ibis sacré était vénéré comme le dieu Thot et était censé préserver le pays des plaies et des serpents. Les oiseaux étaient souvent momifiés puis enterrés avec les pharaons et les dignitaires.
Depuis l’Egypte ancienne, l’âme humaine était représentée dans l’art religieux par un petit oiseau.
Les égyptiens lui rendaient de grands honneurs; il y avait peine de mort contre ceux qui tuaient un Ibis, même par mégarde; après sa mort on l’embaumait avec soin, et il nous est venu de l’Egypte une quantité considérable de momies de cet oiseau.
Les Anciens ont attribué cette espèce de culte rendu à l’ibis au service qu’il rendait au pays en le purgeant des serpents, mais il est connu aujourd’hui que l’ibis ne fait pas la guerre à ces reptiles; il se contente des chenilles et des sauterelles, ce qui n’est pas un mince bienfait. Cet oiseau ne niche pas en Egypte; il y arrive dès que le Nil commence à croître, et disparaît avec l’inondation.
PAON
Dès l’Antiquité, le paon a suscité l’admiration des hommes et a été associé à diverses divinités et légendes.
Le paon dans la mythologie grecque : Dans la Grèce antique, le paon était considéré comme l’oiseau sacré de la déesse Héra, épouse de Zeus et reine des dieux. Selon la légende, Héra aurait confié à Argos, un géant aux cent yeux, la mission de veiller sur sa rivale Io, métamorphosée en génisse. Lorsque Zeus parvint à endormir Argos et à libérer Io, Héra, en signe de reconnaissance pour la loyauté d’Argos, plaça ses cent yeux sur la queue du paon, symbole de sa puissance et de sa beauté.
Le paon dans la culture hindoue : Dans l’hindouisme, le paon est un symbole de pureté, d’éternité et de spiritualité. Il est notamment associé à la déesse Sarasvati, divinité de la connaissance et des arts, et à Krishna, l’un des avatars de Vishnou. Le paon est aussi considéré comme un protecteur contre les serpents et les forces maléfiques, et l’on dit que ses plumes ont le pouvoir de conjurer le mauvais sort.
Le paon dans la tradition chrétienne : Dans la religion chrétienne, le paon est souvent représenté comme un symbole de résurrection, d’immortalité et de renouveau. En effet, il était autrefois admis que la chair du paon ne se corrompt pas, et que cet oiseau est capable de renaître de ses cendres, à l’image du phénix. Le paon est un symbole d’humilité et de piété, car il cache ses pattes disgracieuses sous son manteau de plumes resplendissantes, rappelant ainsi aux fidèles la nécessité de reconnaître leurs faiblesses et de se consacrer à des idéaux plus élevés.
Il est avant tout un symbole solaire et de beauté. Dans le monde chinois, la paon sert à exprimer des vœux de paix et de prospérité. Dans la tradition chrétienne, il symbolise la roue solaire. Il est un signe d’immortalité, sa queue évoque un ciel étoilé. On le retrouve dans la sculpture romane. Symbole cosmique pour l’Islam. Lorsqu’il fait la roue, il figure soit l’univers, soit la pleine lune, soit le soleil au zénith.
D’après des légendes, On croyait que la consommation de sa chair était un antidote contre le poison et les voyageurs portaient des plumes de paon pour se protéger contre les mauvais esprits.
PELICAN
L’image de cet oiseau représente symboliquement la charité, le dévouement de soi-même à l’intérêt des autres, et la rédemption des humains par le sang de Jésus Christ. On ne sait d’où vient, chez les Anciens, la légende selon laquelle le pélican s’ouvrait la poitrine avec son bec pour nourrir ses petits de son sang. Le pélican a été employé quelquefois à la place de l’aigle-pupitre dans les Eglises d’Angleterre
Dans l’iconographie chrétienne, le pélican symbolise la piété, la charité, le sacrifice du Christ qui verse son sang pour le salut du genre humain.
LE SIMORGH
L’oiseau mythique Simorgh est de grande taille, puisqu’il peut transporter un éléphant. Il montre une grande animosité envers les serpents.
D’après la légende persane, cet oiseau est si vieux qu’il a déjà vu trois fois la destruction du monde. Pendant tout ce temps, le Simorgh a tellement appris qu’on pense qu’il possède le savoir de tous les âges.
Quand le Simorgh s’envolait, les feuilles de l’arbre du savoir tremblaient, causant la chute des graines de toutes les plantes. Ces graines se répandirent dans le monde, prenant racine pour devenir chaque espèce de plante ayant jamais vécu, et guérissant toutes les souffrances de l’humanité. On dit que ses plumes étaient couleur de cuivre, et bien qu’il soit initialement décrit comme un chien-oiseau, il a ensuite été connu soit avec une tête d’homme soit avec une tête de chien. Il est naturellement bon et le contact avec ses ailes peut guérir toute maladie ou blessure.
COLIBRI
Les plumes du Colibri symbolisent la rapidité d’action , la grâce du mouvement et elles apportent la beauté et la joie avec rapidité.
Le vol des colibris est unique : ses battements d’ailes sont tellement rapides, qu’il peut faire du sur place. Il est aussi capable de voler en arrière.
Le Colibri symbolise l’indépendance et la résilience.
Les Aztèques pensaient que les âmes de leurs guerriers se réincarnaient dans un Colibri ou un papillon.
COQ
Les plumes du coq sont réservées au guerrier chamanique car elles symbolisent la virilité masculine.
Les plumes du coq symbolisent la victoire du bien sur le mal et le passage de la nuit au jour. C’est le passage des ténèbres à la lumière. Un nouveau jour est né.
Le coq est un oiseau sacré chez de nombreux peuples. Il est l’attribut de Mercure chez les Romains, d’Hermès chez les Grecs. Il est le patron des messagers et des Dieux.
Le Coq est un oiseau solaire et il est aussi l’attribut d’Hélios et d’Apollon, le « brillant ». Le coq est vif et fougueux et combatif.
Le coq est un emblème du Christ, symbole solaire : lumière et résurrection
En Occident, il orne les clochers des églises
De nombreux ouvrages traitent du symbolisme des animaux et particulièrement des oiseaux. Principales sources utilisées : Web – Dictionnaire des symboles – le Cantique des Oiseaux – ATTAR – La symbolique des OISEAUX Marie Madeleine DAVY – Les Oiseaux Messagers Cosmiques Christine DEQUERLOR – Les Oiseaux ne sont pas tombés du Ciel Jean DORST